Les scientifiques du ministère de Pêches et Océans Canada (MPO) recommandent de diminuer les quotas de chasse au phoque de moitié, à Terre-Neuve comme dans le golfe.
Sur une population évaluée à 10 millions d’individus, le quota du phoque du Groenland passerait de 400 mille bêtes à 200 000, alors que celui du phoque gris dégringolerait de 60 000 à 34 000.
L’administrateur du Regroupement des palangriers et pétoncliers uniques madelinots, Ghislain Cyr, dénonce le double discours qu’il perçoit des scientifiques de Pêches et Océans. Ces derniers ont déjà affirmé que la prédation du phoque gris dans le golfe est un problème pour d’autres espèces.
De plus, selon lui, les arguments qu’ils avancent sur la proportion plus faible de mâles par rapport aux femelles et la mortalité juvénile ne justifient pas une approche de précaution de la part du MPO.
Ghislain Cyr espère réussir à mettre ce sujet à l’ordre du jour du prochain Comité consultatif du poisson de fond, en mars, malgré la complexité du processus imposé par le ministère.