Selon l’Association des entreprises privées de personnel soignant du Québec, la très grande majorité de ses membres en Gaspésie et aux Îles ne veut pas ou ne veut plus travailler dans le système public.
Un récent sondage mené auprès de leurs membres indique que 85% du personnel travaillant dans des agences ne veut pas retourner dans le réseau public et que 77% réorienteraient leur carrière dans un autre domaine si les agences n’existaient pas.
Patrice Lapointe, président de l’EPPSQ, estime que les personnes choisissant de travailler au sein d’agences ont plusieurs motivations expliquant leur choix:
Représentant de 3 à 4% du temps travaillé dans tous les secteurs de la santé au Québec, Patrice Lapointe estime que les agences sont trop souvent stigmatisées alors que, selon lui, elles font partie de la solution :
Selon lui, celles-ci jouent un rôle essentiel pour maintenir l’accessibilité des soins en région :
Patrice Lapointe croit que la pandémie a entrainé un certain chaos quant au recours aux agences par plusieurs établissements. Celui-ci croit donc qu’il serait nécessaire que les agences et le gouvernement trouvent un terrain d’entente pour travailler en partenariat afin de répondre efficacement aux besoins de la population.
Rappelons que le CISSS de la Gaspésie prévoit dépenser 35 millions de $ d’ici la fin de son année financière pour payer la main-d’œuvre indépendante.