Les organismes de défenses des aînés de la région demandent de resserrer le contrôle dans les centres d’hébergement.
Le Carrefour des 50 ans et plus soutient que la surveillance doit être accrue parce que les familles ne sont pas toutes suffisamment présentes pour le faire, et parce que les résidents sont généralement réticents à se plaindre eux-mêmes.
Ils réagissent ainsi au rapport du Protecteur du citoyen qui a répertorié une série de lacunes à la Villa Maria, une résidence privée de Maria qui héberge 25 personnes âgées en perte d’autonomie et en déficit cognitif. La directrice générale de l’organisme, Denise Gagnon :
La table de concertation des aînés de la Gaspésie-Les Îles abonde dans le même sens. Sa présidente, Marie-Jeanne Cotton, soutient d’ailleurs que l’organisation a senti le besoin de distribuer la charte des droits des aînés dans les résidences, cette année :
La démarche d’enquête du Protecteur du citoyen révèle que le centre d’hébergement présente des lacunes majeures et récurrentes depuis plusieurs années, lacunes qui ont persisté malgré les efforts du CISSS. Le CISSS a renouvelé l’entente de service avec la Villa Maria à 2 reprises malgré l’aspect cyclique des problèmes observés qui s’avère, selon le Protecteur du citoyen, très préoccupant pour la santé et le bien-être des personnes qui y vivent.