L’école primaire semble avoir joué son rôle de filet social pour la DPJ, mais la situation est inquiétante pour les jeunes du secondaire qui n’ont pas repris les classes en mai.
La Direction de la protection de la jeunesse de la Gaspésie et des Îles a connu une diminution significative du nombre de signalement pendant la pandémie. La DPJ reçoit en moyenne une trentaine de signalements par semaine sur notre territoire. Selon les statistiques des 5 derniers mois, pour certaines semaines en mars et avril, les signalements ont parfois chuté, jusqu’à 60 pour cent.
La reprise des classes au début mai coïncide avec une tendance à la hausse du nombre de signalements. Si l’école primaire semble avoir joué son rôle de filet social, Michelle Frenette, directrice par intérim à la Direction de la protection de la jeunesse de la Gaspésie et des Îles s’inquiète pour les jeunes du secondaire :
Malgré la baisse de signalements, une augmentation et une stagnation des listes d’attente ont été observées en début de pandémie. Le délestage de services a permis de prêter main-forte aux équipes de la DPJ demeurées sur le terrain et de diminuer le nombre de dossiers en attente d’évaluation. L’enjeu de la main d’œuvre étant crucial, la Direction de la protection de la jeunesse mise sur une imminente vague d’embauches pour se donner un nouveau souffle :
En Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine, entre 40 et 42 pour cent des signalements sont retenus. Un peu moins d’un signalement sur deux fait l’objet d’une évaluation par un professionnel :
Michelle Frenette confirme que la DPJ s’est assurée de répondre aux besoins, selon les délais de priorisation qui varient de quelques heures à quelques jours.