Le directeur de la Santé publique de la Gaspésie et des Îles croit qu’il est trop tôt pour statuer sur la tenue ou non de la semaine de relâche, mais laisse entendre que cette dernière pourrait avoir lieu.
Ce congé scolaire, qui se tient au début mars, fait l’objet de débat en ce moment dans l’opinion publique. Si certains veulent qu’elle soit annulée pour éviter une augmentation des cas de COVID-19, d’autres, comme le milieu de l’éducation, s’y oppose.
C’est le cas du Syndicat des travailleurs de l’éducation de l’Est du Québec qui affirmait la semaine dernière que le personnel enseignant était à bout de souffle.
Pour le Dr Yv Bonnier-Viger, il faut encore attendre avant qu’une décision finale soit prise afin de voir si les mesures instaurées par Québec depuis 10 jours donneront des résultats. La semaine pourrait cependant avoir lieu en tenant compte du portait de situation de la COVID-19.
Selon le directeur de la santé publique, ce n’est pas la semaine de relâche qui est le véritable problème, mais ce que l’on en fait :
D’ailleurs sur ce point, Yv Bonnier-Viger estime, qu’avec tous les risques liés aux voyages, il serait tout indiqué d’interdire ces derniers à l’étranger, non seulement durant la semaine de relâche, mais en tout temps.
Plusieurs cas de COVID-19, lors de la première vague, ont été attribués à la semaine de relâche et aux voyages à l’extérieur du pays.