Malgré l’entrée en vigueur, hier, du registre québécois des armes à feu à laquelle elle s’opposait, la Fédération des chasseurs et pêcheurs affirme avoir obtenu certaines concessions importantes.
L’organisme s’est toujours opposé à la création d’un tel registre, doutant de son efficacité.
Selon le point de vue de l’association, les sommes investies dans ce registre auraient été plus utiles dans des programmes d’aide aux femmes violentées et aux hommes en détresse ou encore, dans le contrôle des armes à feu prohibées employées comme armes de crime.
Même si le registre est maintenant une réalité, le président de la fédération pour la Gaspésie et les Îles, Alain Poitras, affirme que les pressions de son organisation ont permis d’éviter les frais d’enregistrement et le burinage des armes.
Malgré la déception de certains chasseurs, Alain Poitras est convaincu que les concessions concernant les coûts et le burinage leur permettront de mieux avaler la pilule.
Les chasseurs ont un an pour enregistrer en ligne leurs armes à feu.