Une étude publiée au début du mois de juillet par l’Organisation des nations unies prévoit un déclin marqué des populations mondiales de poissons, notamment dans la région du golfe du Saint-Laurent.
Le rapport prévoit qu’une augmentation de température entre 3 et 4 degrés d’ici 2100 entraînerait une réduction de 30% de la biomasse de divers poissons dans près d’une cinquantaine de pays.
Un scénario à faibles émissions de carbone avec un réchauffement entre 1 et 2 degrés prévoit plutôt une perte de la biodiversité marine autour de 10%.
L’étude s’appuie sur une évaluation de la biomasse ainsi que de la quantité totale de poissons signalés dans une masse d’eau spécifique, de même que la mesure en grammes de carbone par mètre carré d’eau.
Pour ce qui est du volet canadien du rapport, on affirme que les pêcheries sont vulnérables à mesure que la température augmente dans le nord-ouest de l’Atlantique, notant que le golfe est la région du Canada qui se réchauffe le plus rapidement.
Les chercheurs qui ont participé à l’étude invitent les autorités responsables à adopter une approche basée sur les risques en surveillant activement la biomasse et le comportement des animaux, de manière à agir dès les premiers signes de déclin pour éviter des moratoires.
Les zones marines où l’on s’attend à une baisse importante de la biomasse comprennent le plateau néo-écossais, le chenal Laurentien ainsi que les Grands Bancs.
Collaboration avec CIFM