L’UQAR est mandatée pour étudier le comportement à long terme de 7 plages au Québec qui ont dû être rechargées pour se protéger contre l’érosion.
Le ministère de la Sécurité publique investira près de 500 000 $ sur 3 ans dans ce projet, puisqu’aucun suivi de ce type n’a jamais été fait dans la province.
Le professeur Pascal Bernatchez, titulaire de la Chaire de recherche en géoscience côtière à l’Université du Québec à Rimouski, explique l’objectif de la démarche.
Les plages concernées sont situées aux Îles-de-la-Madeleine, à Sept-Îles, aux Escoumins, à Rivière Ouelle, à Ste-Luce-sur-Mer et à Ste-Flavie.
Pour ce qui est de Percé, les travaux de recharge de la plage se sont conclus samedi. Elle ne fait pas partie des plages étudiées pour le moment, mais pourrait le devenir.
Par ailleurs, le projet de recherche vise aussi à évaluer la capacité d’une plage à retrouver son profil d’équilibre à la suite du démantèlement d’un enrochement. La plage de Cap-des-Rosiers sera ainsi ciblée, comme l’explique Pascal Bernatchez.
À terme, un guide méthodologique pour le suivi environnemental des recharges de plages sera publié à l’intention des entreprises privées, des organismes régionaux et des professionnels gouvernementaux.