La décision d’interdire l’accès aux non-résidents du Québec pour chasser l’orignal sur le territoire public provoque des réactions variées.
Le ministère de la Faune a déterminé que, pour ceux qui désirent continuer à chasser l’orignal au Québec mais qui n’y résident pas, ils devront utiliser les services d’une pourvoirie, le faire dans une réserve faunique ou sur une Zec qui offre une telle possibilité. Quelques exceptions sont prévues notamment pour un non-résident qui chasserait avec un membre de sa faille immédiate et qui habite le Québec.
Le président de la Fédération des chasseurs et pêcheurs de la Gaspésie, Alain Poitras, affirme qu’il s’agit d’une perte d’accès au territoire. L’encadrement des chasseurs non-résidents ne fera que les inciter à cesser de chasser l’orignal au Québec, ce qui représenterait une perte économique pour la province.
La réaction du député de Bonaventure et porte-parole officielle en matière de faune est tout autre. Sylvain Roy affirme qu’il est difficile pour une personne du Québec d’aller chasser, par exemple au Nouveau-Brunswick. Pour lui, l’accès au territoire doit être garanti pour les gens qui l’habitent.
Ces modifications à la réglementation seront en vigueur dès la prochaine saison.