La décision de la Cour d’appel du Québec concernant le registre des armes à feu provoque des réactions différentes.
La Cour d’appel a cassé une décision de la Cour supérieur sur la conservation des données du Québec du registre fédéral. Selon le jugement, rien n’oblige le fédéral à transmettre les données du Québec au gouvernement provincial. Ce dernier voulait se servir de ces données pour créer son propre registre. Le registre fédéral a été aboli en 2012 comme promis en campagne électorale par les conservateurs.
La coordonnatrice du centre de femme Centr’Elles, Nathalie Babin, se dit extrêmement déçue de cette décision. Selon elle, il s’agit d’une décision inacceptable et elle rappelle que l’enregistrement des armes à feu fait consensus à l’Assemblée nationale :
Son de cloche différent du président de la Fédération des chasseurs et pêcheurs de la Gaspésie Alain Poitras. Il affirme, dans un premier temps, qu’il se réjouit de cette décision. Il ajoute que des lois existent déjà pour les armes de poing et les armes prohibées. Il rappelle que ce ne sont pas les chasseurs qui sont responsables des tueries :
Le gouvernement du Québec a déjà annoncé par voie de communiqué qu’il ira en appel de cette décision. Le ministre de la Justice du Québec, Bertrand St-Arnaud, se dit déçu du jugement. Il a l’intention de déposer une demande de sursis afin que les données ne soient pas détruites avant la fin de cette longue saga judiciaire.