La CSST demande un meilleur aménagement des bateaux de pêche à la crevette pour éviter d’autres chutes, comme celle qui a été fatale pour Lloyd Jacques l’été dernier.
La CSST rendait publiques, hier matin, les conclusions de son enquête sur la chute par-dessus bord de l’aide-pêcheur de Listuguj, le 14 août 2014, à 15 kilomètres au sud de Port-Cartier, sur la Côte-Nord.
À 3 heures du matin, en constatant avec son équipe du Marie-Simon 1 que le filet de pêche qui venait d’être hissé hors de l’eau contenait beaucoup de sébastes juvénile, l’homme monte sur la boîte à crevettes afin d’effectuer une visant à se débarrasser des prises non-désirées par-dessus les captures de crevettes.
En grimpant, l’aide-pêcheur se retrouve à la même hauteur que la bordure supérieure du pavois, qui sert de garde-corps. Au moment où l’aide-pêcheur effectue l’opération de rejet à la mer, un mouvement de bateau lui fait perdre l’équilibre.
Cette nuit-là, l’équipage composait avec des vagues de 2 mètres de hauteur et des vents. Inspecteur à la CSST, Michel Castonguay explique que c’est un problème qui touche toute la flotte de crevettiers au Québec.
Comme sur le Marie-Simon 1, il faut que les propriétaires d’entreprises de pêche à la crevette trouvent des moyens pour éviter que des membres d’équipage se retrouvent sans protection contre les chutes pour effectuer une manœuvre nécessaire :
Encore aujourd’hui, et malgré les efforts de plusieurs équipes de sauvetage, le corps de Lloyd Jacques n’a jamais été retrouvé.