Le directeur de la Santé publique ne croit pas que les maisons avoisinants le puits Haldimand 4 ont actuellement plus de risque d’être contaminées au radon, contrairement à ce qu’avance le comité Ensemble pour l’avenir durable du Grand Gaspé.
Le groupe environnementaliste avait convié la presse, aujourd’hui, à sa première rencontre avec le directeur régional Yv Bonnier-Viger. Le but étant de lui demander de concevoir et de distribuer dans le quartier de Sandy Beach un dépliant informatif sur les risques reliés au radon qui sont augmentés à cause de la présence du puits.
Lise Chartrand explique tenir ses informations de la firme Savaria Experts.
Cependant, l’étude ne se basait pas spécifiquement sur le cas de Haldimand.
De plus, Lise Chartrand dit s’être référée à un document produit par l’Institut national de santé publique du Québec, indiquant que « la littérature rapporte une augmentation des émissions de radon dans l’air situé à proximité des sites de forage ». L’ouvrage ne stipule toutefois pas jusqu’à quelle distance l’effet se fait sentir.
De son côté, le Dr Yv Bonnier-Viger est clair : les habitants les plus près du puits ne cours pas plus de risque que ceux ailleurs en Gaspésie.
La Direction de la santé publique est d’ailleurs contre la fracturation et les forages en milieu hydrique.
Le radon est présent de façon naturelle dans le sol et peut s’infiltrer dans les bâtiments. Une exposition durant de nombreuses années à des concentrations élevées de ce gaz cancérigène augmente le risque de développer un cancer du poumon.