Des organismes communautaires du Québec et la députée de Québec solidaire, Ruba Ghazal, font pression sur le gouvernent pour obtenir un meilleur accès à l’avortement chirurgical.
Des femmes de la Gaspésie et d’autres régions du Québec doivent parcourir des centaines de kilomètres afin d’avoir accès à un avortement chirurgical.
En plus, elles doivent composer avec des cliniques aux heures d’ouverture réduites, ou des délais d’attente plus longs que dans les grands centres.
Voici Léa Blouin-Rodrigue, agente de développement en santé des femmes à la Table de concertation des groupes de femmes Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine:
La députée de Mercier, Ruba Ghazal affirme que l’accès à l’avortement dans toutes les régions du Québec doit être la priorité de la ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, davantage que l’élaboration d’une loi qui protégerait ce droit.
La députée demande à la ministre Biron de mettre en place un plan pour assurer l’accès à l’avortement partout au Québec, et d’y inclure l’accès à la contraception gratuite.