Puits jugés conformes, sans avoir été localisés

299

Le Regroupement vigilance hydrocarbures Québec dénonce les méthodes d’inspection du ministère des Ressources naturelles concernant les puits de forage abandonnés.

Depuis le mois d’août, le ministère a réalisé 212 rapports d’inspection sur ces puits inactifs, pour en classer 191 comme étant « conformes ». Le problème, selon le responsable scientifique au regroupement, Marc Brullemans, c’est que seulement 32 d’entre eux ont été localisés par les inspecteurs.

C’est donc à dire que la grande majorité des puits ont été déclarés introuvables, mais tout de même catégorisés « conformes ». 75 % des dossiers ont donc été fermés.

Comment les inspecteurs ont-ils pu juger de l’état de ces puits, s’ils ne les ont pas vus, se demande le scientifique.

Le cabinet du ministre des Ressources naturelles a répondu, dans un courriel adressé au Devoir, que lorsqu’un puits est introuvable, c’est qu’il est enfoui et qu’il n’y a pas de signe à la surface de contamination ou d’émanation de gaz. C’est sur cette base que le site est déclaré conforme.

Depuis quelques années, des groupes écologistes dénoncent que de vieux puits en Gaspésie rejettent du pétrole et du gaz naturel dans l’environnement. C’est notamment le cas d’un site près de la rue Tundra, à Gaspé.

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here