Les positions de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) et de la Fédération québécoise des municipalités (FQM) sont légèrement différentes en ce qui concerne le projet de loi 106 sur les hydrocarbures.
Pour sa part, la FQM s’oppose directement à l’adoption, dans sa forme actuelle, du projet de loi 106. Elle considère que le volet sur les hydrocarbures constitue un véritable recul pour l’autonomie des municipalités.
Le président de l’Union des municipalités du Québec, Bernard Sévigny considère qu’il serait mieux d’apporter des modifications au projet de loi 106, mais ne va pas jusqu’à dire qu’il est inacceptable.
Selon lui, le rôle de l’UMQ est de faire valoir les compétences des municipalités auprès du gouvernement afin de s’assurer que ces dernières auront un mot à dire dans la gestion de leur territoire :
La FQM ainsi que l’UMQ s’entendent pour dire que les municipalités doivent garder un contrôle sur l’aménagement du territoire. Le projet de loi 106 sur les hydrocarbures empiète effectivement sur cet aspect ce qui en fait un enjeu de taille pour le monde municipal.
Bernard Sévigny estime qu’il est important pour les municipalités de s’assurer que leur implication pourra être possible pour empêcher que des projets d’hydrocarbures ne viennent impacter l’économie régionale :