L’institut des Sciences de la Mer de l’UQAR reproduit une expérience tentée à Old Harry pour mieux prévoir les courants de surface sur la baie des Chaleurs.
En collaboration avec le comité ZIP, qui intervient sur le même plan d’eau, l’ISMER largue ces jours-ci 6 bouées flottantes, munies d’une balise GPS montée sur un corps flottants de bois.
La dérive de ces appareils, au gré des courants de surface, contribuera à déterminer l’impact de déversement pétrolier.
C’est la première fois qu’un échantillonnage de la sorte sera effectué sur la baie des Chaleurs. Professeur-chercheur en océanographie physique à l’ISMER, Dany Dumont explique qu’il existe déjà un système de prévision géré par Environnement Canada et l’Institut Maurice-Lamontagne.
Par contre, il appert, de par l’expérience de Old Harry, que cette méthode offre des prévisions qui se rapprochent davantage de la réalité :
Dany Dumont note que les courants de surface peuvent influencer les espèces marines. Donc, les connaître davantage offrira de l’information aux pêcheurs. De plus, cette recherche alimentera aussi les plaisanciers :
Le projet, en route depuis 2013 à Old Harry, détient du financement jusqu’en 2017.
Pendant toutes ces années, les chercheurs collecteront les données, ce qui mènera à des publications scientifiques par le biais de projets étudiants par la suite.