Le Syndicat des producteurs de bovins de la région veut mousser cet élevage en Gaspésie et aux Îles.
Il ne reste plus que 100 éleveurs de bovins dans la région. 2 se trouvent dans La Côte-de-Gaspé, 60 dans la Baie-des-Chaleurs et les autres sont répartis quasi équitablement entre le Rocher-Percé, les Îles et la Haute-Gaspésie.
Leur nombre ne cesse de diminuer depuis la crise de la vache folle. Une chute qui s’est accrue par la hausse du prix du grain.
Si rien n’est fait, craint l’Union des producteurs agricoles et plus spécifiquement son syndicat de secteur, les éleveurs actuels risquent de perdre des services, que ce soit pour se procurer de la machinerie, du matériel de ferme en quincaillerie ou pour avoir accès à un vétérinaire.
Également, plusieurs terres retourneront en friche et des bâtiments toujours utilisables, seront abandonnés.
Le président de la Fédération des producteurs de bovins du Québec, Claude Viel, fait une tournée de la province pour relancer l’intérêt des agriculteurs pour cet élevage et convaincre des nouveaux venus à démarrer une entreprise.
La région se prête bien à la production de veau d’embouche qui est l’étape avant le parc d’engraissement. Le président du Syndicat des producteurs de bovins de la Gaspésie et des Îles, Guy Gallant, signale que son organisation veut ramener le modèle des fermes à 25 à 40 vaches, ce qui sera plus facile que d’essayer de relancer les entreprises qui possèdent de 100 à 115 têtes.