Les femmes d’affaires n’ont plus besoin d’être majoritaires dans une entreprise pour bénéficier d’un prêt de Femmessor.
Québec a récemment modifié les règles qui régissaient les prêts consentis par cet organisme de développement pour stimuler l’entrepreneuriat au féminin.
Pour obtenir du financement, les femmes d’affaires n’ont désormais qu’à détenir 25 % des actions au lieu d’être majoritaires dans l’entreprise.
Elles doivent, par contre, toujours occuper un rôle décisionnel au sein dans l’organisation, afin d’éviter de servir de prête-nom.
La directrice générale de Femmessor Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Mélanie Marin, voit beaucoup de positif dans ce changement de critère.
Auparavant, plusieurs interventions potentielles étaient bloquées par l’ancienne version de la politique d’investissement :
Par ailleurs, la fusion des 17 Femmessor régionaux en un seul organisme national regroupera du même coup l’enveloppe d’investissement, qui sera dotée d’une somme de 19 millions de dollars à investir dans des entreprises impliquant des femmes aux postes décisionnels.
Cette décision élimine l’enveloppe de 600 mille dollars qui étaient dédiés à la région.
Mélanie Marin n’est pas inquiète que les femmes de la Gaspésie se retrouvent en compétition avec d’autres régions pour obtenir des prêts.
Le montant minimal du prêt est aussi rehaussé de 5 000 $ à 20 000 $.