La coalition entre les nations innues, malécites et mi’gmaq rejette en bloc toute forme de fracturation et de stimulation chimique qui pourraient être utilisées sur leurs territoires, notamment dans la péninsule gaspésienne.
Le Grand Chef malécite Jacques Tremblay, la chef mi’gmaq Manon Jeanotte et le chef innu Jean-Charles Piétacho ont uni leur voix pour dénoncer, au nom de toutes les nations autochtones du Québec, la violation de leurs droits ancestraux par les gouvernements et les compagnies pétrolières.
Écoutons Manon Jeanotte à ce sujet :
Les Premières Nations ne s’opposent pas à l’exploitation des hydrocarbures en tant que telle. Par contre, elles estiment que le recours à la fracturation hydraulique représente un danger trop grand pour l’environnement.
Les représentants des différentes communautés autochtones ont affirmé qu’ils utiliseraient tous les recours juridiques et toutes les actions dont ils disposent pour interrompre tous travaux de fracturation ou de stimulation.
C’est effectivement un cri du cœur que la Coalition a lancé aux gouvernements, aux pétrolières, mais aussi à tous les citoyens qui souhaitent appuyer leur démarche.