Des pratiques douteuses de rachat de permis de pêche inquiètes

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Le Regroupement des pêcheurs du Sud de la Gaspésie croit qu’Ottawa ferme les yeux sur des pratiques douteuses de rachat de permis.

Le directeur du regroupement, O’Neil Cloutier, fait état d’une situation dommageable pour l’industrie de la pêche qui tend à se répandre de plus en plus. Il s’agit d’accords de contrôle, qui implique un investisseur étranger qui utilise un pêcheur comme prête-nom pour acheter un permis.

Actuellement, selon les politiques canadiennes sur les pêches au Canada Atlantique, seul un pêcheur canadien qui travaille sur un bateau dont il est propriétaire et exploitant peut détenir un permis de pêche.

O’Neil Cloutier s’avance à dire qu’il existerait au moins 5 cas de ce type au Québec, pour la pêche à la crevette, au crabe et au homard.

 

Un tel modèle crée de la compétition déloyale dans l’acquisition des permis, ce qui empêche la relève de s’installer, selon M. Cloutier. Il explique que la communauté est aussi privée des retombées économiques.

 

Le Regroupement des pêcheurs du Sud de la Gaspésie joint donc sa voix à celle de la Fédération des pêcheurs indépendants du Canada, qui demande au gouvernement fédéral de modifier sa Loi sur les pêches pour renforcer la protection de ses membres et de leur collectivité.

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