La prospérité du Québec et de ses régions passe par le contrôle de ses leviers économiques.
C’est le message qu’a martelé le candidat à la chefferie du Parti québécois Pierre Karl Péladeau, alors qu’il était de passage, hier soir, à Bonaventure.
Une cinquantaine de sympathisants se sont déplacés pour entendre le favori à la succession de Pauline Marois.
Pierre Karl Péladeau a discuté avec l’assistance pendant plus de deux heures.
Selon lui, le passage du Parti québécois dans l’opposition pendant les 3 prochaines années sera l’occasion de parler de souveraineté. Il a rappelé que la principale raison qui l’a poussé à faire le saut en politique est son désir de faire du Québec un pays.
Pierre Karl Péladeau a parlé d’affirmation de soi, en faisant un parallèle avec René Lévesque :
Pour Pierre Karl Péladeau, la situation de la Gaspésie est complexe.
Il ne promet pas de faire disparaitre le chômage d’un coup de baguette magique, mais le message demeure le même.
L’enrichissement du Québec et de la Gaspésie passe par le contrôle de ses leviers économiques :
Pour le politicien, le plus grand défi sera de rallier les jeunes à lacause.
Pierre Karl Péladeau est le premier à admettre que le défi est de taille, surtout que les jeunes sympathisants étaient absents hier soir.
Il croit qu’en augmentant le pouvoir des citoyens, via des consultations populaires, les jeunes pourraient se sentir de nouveau interpellés par le débat.