Le regroupement des pêcheurs de homard de la Gaspésie est d’accord que des permis de cette pêche soit accordés aux flottilles en difficultés en raison de la crise de la crevette, mais pas à n’importe quel prix.
En ce sens, le directeur de l’organisme affirme que la ministre des Pêches et Océans peut acquiescer à la demande de flottilles et de la communauté Mi’gmaq de Listuguj, qui en décembre dernier demandait des droits de pêche à cette ressource en raison de l’effondrement des stocks de crevettes.
O’Neil Cloutier, précise qu’il y a des secteurs de pêches qui sont moins exploités en ce moment. Il cite en exemple le secteur entre Matane et Rivière-à-Claude ou il y a seulement 4 permis pour 300 kilomètres de côte.
O’Neil Cloutier avoue toutefois qu’il serait mal venu d’accorder des permis dans des zones où les pêcheurs ont dû faire des sacrifices depuis les années entre 2003 et 2021 pour redresser la ressource qui était en déclin:
L’opération de rachat de permis avait couté près de 15 M$, dont 7,7 M$ investi par les 200 pécheurs, à l’époque, membres du Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie qui pour sa part avait payé 5 M$. Le gouvernement fédéral avait participé avec 2,7 M$