La Société de protection des forêts contre les insectes et maladie (SOPFIM) n’a pas atteint l’objectif qu’elle visait dans sa lutte contre la tordeuse du bourgeon de l’épinette en Gaspésie.
L’objectif est de protéger la moitié du feuillage des arbres dans la zone ciblée pour l’année en cours.
Le programme est jugé satisfaisant lorsque la SOPFIM atteint cet objectif sur un minimum de 70 % des aires traitées. En Gaspésie seuls 62 % de la superficie visée a atteint cet objectif annuel de protection du feuillage.
On vient d’entendre Jean-Yves Arsenault, le directeur général de la SOPFIM.
Ce dernier indique que cette « performance décevante » n’aura pas d’impact majeur sur l’évolution de l’épidémie ou dans la survie de la forêt. Il parle plutôt d’ « un mauvais épisode », pour un programme de protection qui s’échelonnera sur 15 à 20 ans en Gaspésie.
Bien qu’on l’appelle la tordeuse du bourgeon de l’épinette, l’insecte s’attaque en effet aussi au sapin.
Les infestations de tordeuses des bourgeons de l’épinette sont un phénomène naturel qui revient tous les 30 ans environ. L’épidémie a commencé en 2006 sur la Côte-Nord et touche depuis quelque temps la Gaspésie où l’épidémie a progressé de 30 % par rapport à l’an dernier.
Elle affecte pour l’instant uniquement le nord de la péninsule et la partie ouest de la Baie-des-Chaleurs.