Percé blâmé par la Commission municipale du Québec.

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Les conclusions du rapport de la Direction des enquêtes et des poursuites en intégrité municipale (DEPIM) à la suite d’une divulgation d’actes répréhensibles à l’égard de la Ville de Percé ont été rendues publiques. À la suite de son enquête, la DEPIM conclut à un cas grave de mauvaise gestion et note qu’il règle une culture préoccupante relative au respect des règles applicables au sein de la Ville de Percé.

La DEPIM souligne, entre autres, le manque flagrant de mesures de contrôle interne et de mécanismes de surveillance et recommande, notamment, d’implanter des mesures conformes aux meilleures pratiques de gestion municipales avec l’aide d’une ressource compétente, de former les gestionnaires de Percé sur le désamorçage des situations conflictuelles, de former l’ensemble du personnel en éthique et déontologie et d’effectuer un diagnostic en matière de ressources humaines avec une ressource qualifiée.

La Commission municipale du Québec va maintenant désigner un vérificateur pour s’assurer de la mise en place efficace des recommandations du rapport, ainsi que pour recommander d’autres mesures, si besoin.

Le rapport d’enquête note aussi que le conseil municipal ne semble pas réaliser l’ampleur de la situation ou manifester la volonté de la redresser, notamment puisque le conseil a repoussé à l’automne la réalisation d’un plan d’action établi avec le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation visant à redresser la situation au sein de l’hôtel de ville.

On note toutefois que la mairesse démissionnaire, Cathy Poirier, est blanchie de toute allégation d’interférence dans l’enquête interne visant le directeur de l’urbanisme de Percé, Ghislain Pitre, qui est aussi son conjoint.