Il n’y a pas de quotas dans le domaine de la pêche aux homards. Seuls le temps et les efforts comptent. Cependant, les pêcheurs font de très gros efforts afin d’évoluer et de pérenniser la ressource.
Selon Jean Côté, biologiste marin et directeur scientifique du Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie, les pêcheurs de homards ont beaucoup appris à la suite de l’effondrement des stocks de poissons de fonds et des moratoires subséquents :
C’est ainsi que les pêcheurs gaspésiens se font une fierté que leurs captures sont reconnues la Marine Stewardship Council, un organisme indépendant certifiant les bonnes pratiques de pêches en vue de sa pérennité.
Jean Côté affirme que, haut delà des bonnes pratiques, l’industrie ne cesse d’évoluer pour développer la ressource :
Pour ce qui est des baleines noires dont la présence peut obliger la fermeture des zones de pêche, là encore, l’industrie tente de s’adapter :
En plus de faire le suivi de leurs déplacements, les équipements ont été adaptés grâce à l’installation de maillons faibles sur les mouillages, une technologie permettant aux cétacés de ne pas rester empêtrés dans les cordages et qui sera obligatoire sur tous les équipements de l’ensemble de la flotte dès l’an prochain.