Sylvain Roy craint que le Québec ne devienne une plaque tournante du pétrole en Amérique du Nord sans retombée économique significative
Le député de Bonaventure dit suivre de très près les dossiers concernant le transport de pétrole, particulièrement le projet de terminal pétrolier à Belledune.
L’élu s’inquiète des risques qu’engendrera le transport de pétrole
sur les rails dans la Vallée de la Matapédia et qui circulera aussi sur une partie de la Gaspésie.
Selon les informations, 240 wagons par jour achemineront l’or noir au terminal et de 2 à 5 pétroliers navigueront dans les eaux gaspésiennes.
Sylvain Roy affirme que la province vivra un recul historique si elle devient simplement un lieu de passage pour les pétroliers, sans bénéficier de réelle retombée économique, en plus de nettoyer les dégâts en cas de catastrophe :
Il précise que le transport de sables bitumineux sur la baie des Chaleurs et le St-Laurent ne peut pas se comparer avec l’exploration pétrolière à l’Île Anticosti, un projet qui a reçu le feu vert du Parti Québécois lorsqu’au pouvoir. Il explique qu’Anticosti bénéficie d’une acceptabilité sociale et de retombées économiques :
Le député termine en précisant qu’il enverra ses attachés politiques aux assemblées publiques, organisées par Tache d’huile, pour prendre connaissances des préoccupations de la population.