Malgré la surabondance d’orignaux, les scientifiques du parc Forillon n’envisagent pas la chasse comme moyen de gérer leur nombre sur son territoire à court terme.
C’est ce que préconise le plan de gestion de la population surabondante d’orignaux au parc national Forillon qui fait le point sur l’état de la population et l’intégrité écologique du parc.
Selon Pierre Etcheverry, biologiste et coordonnateur du projet Orignal au parc Forillon, la surpopulation d’orignaux est liée à plusieurs facteurs :
Cependant, la surabondance d’une espèce animale peut entraîner des répercussions importantes sur l’ensemble de l’écosystème :
En 2017, un décompte avait évalué une densité de 830 individus dans l’ensemble du parc, soit 35 originaux par 10 kilomètres carrés alors qu’une population normale devrait se situer à une vingtaine.
Plusieurs mesures ont été envisagées afin contrôler le nombre d’orignaux sur le territoire, dont la chasse de conservation. Cependant, l’idée a été mise de côté pour le moment :
En effet, un autre décompte effectué en 2023 note une tendance est à la baisse alors que le nombre est estimé à 22 orignaux par 10 kilomètres carrés.
Face à ce déclin, les scientifiques du parc Forillon comptent donc poursuivre leurs observations afin de comprendre les raisons expliquant la baisse du cheptel au courant des 5 dernières années.