Les enquêteurs de la Protection de la faune gaspésienne font enquête sur l’abattage de 3 orignaux dans le Parc de la Gaspésie.
Un premier orignal a été abattu dans la nuit du 21 au 22 octobre au kilomètre 106, sur la route 299.
L’animal a été atteint d’une balle alors qu’il était sur la chaussée, il a traversé l’emprise et s’est effondré en lisière de la forêt, à une vingtaine de pieds. Seul les bois de la bête ont été prélevés.
Le deuxième événement s’est produit le 25 octobre, alors qu’une femelle originale a été retrouvée au kilomètre 102 avec une balle dans l’épaule et une patte cassée. Les agents ont dû abattre la bête qui devait être à l’agonie depuis une journée ou deux.
Puis, mercredi dernier, au kilomètre 101, une autre femelle a été retrouvée morte.
Elle avait été tirée à l’épaule et laissée sur les lieux.
En plus de s’être produits dans un endroit inusité, le Parc de la Gaspésie qui est fermé à toute activité de chasse en tout temps, les 3 actes de braconnage se sont limités au simple abattage.
Dans tous les cas, l’animal a été laissé sur les lieux sans qu’aucune partie n’ait été prélevée pour la consommation.
Adjoint au soutien opérationnel de la Protection de la faune pour le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie, Richard Hamel :
Les agents de Protection de la Faune du bureau de Sainte-Anne-des-Monts demandent l’aide du public afin de réussir à mettre la main sur les responsables qui sont passibles d’une amende de 1 800 dollars par animal abattu illégalement.