Une trentaine d’organismes, la plupart hors-Québec, réclame une modification en profondeur du Tribunal de la sécurité sociale qui révise le traitement des dossiers de l’assurance-emploi.
Leurs représentants dénoncent les délais trop longs que subissent les chômeurs, lorsqu’ils en appellent d’une décision qui leur est défavorable.
Le coordonnateur du Mouvement Action-Chômage Pabok, Gaétan Cousineau, se félicite de l’appui que reçoit en ce sens, le Mouvement autonome et solidaire des sans-emplois.
Selon Gaétan Cousineau, les chômeurs doivent attendre de huit à 12 mois pour se faire entendre par le Tribunal, contre un délai jugé raisonnable de 60 jours.
Il attribue cette situation aux coupures de l’ère Harper.
Cela dit, bien que le ministre Jean-Yves Duclos se déclare prêt à apporter les changements réclamés, Gaétan Cousineau ne croit pas qu’il y ait une réelle volonté politique en ce sens, à Ottawa.
Il fait valoir que toujours rien ne bouge, deux ans après la prise de pouvoir des Libéraux, alors que l’équipe Harper avait instauré sa réforme de l’assurance-emploi en seulement quatre mois.