Le CISSS instaure une nouvelle procédure visant à limiter les transports ambulanciers non urgents.
Un nouveau projet de coévaluation des usagers par les paramédics et les infirmières est déployé en Gaspésie.
Lorsque la situation de l’usager est considérée comme étant non urgente par les paramédics à leur arrivée, ils contactent une infirmière dédiée afin de procéder à une évaluation conjointe de l’usager.
Ce processus permet de déterminer l’intervention la plus appropriée pour l’usager. Elle peut mener à un transport alternatif, à une réorientation vers un autre service, ou au transport en ambulance à l’hôpital.
Michel Roy, directeur médical régional des soins préhospitaliers d’urgence explique qu’il ne s’agit aucunement de limiter le service ambulancier, mais plutôt d’optimiser les ressources en place :
Cette procédure est en place à quelques endroits ailleurs au Québec et la réponse est très bonne, selon Michel Roy. Environ 20% des appels pour une ambulance sont jugés non urgent :
Dans la région, 180 paramédics ont reçu une formation depuis les derniers mois.