La question de gouvernance de CD Spectacles a pris toute la place, hier, à sa soirée publique d’information.
Une trentaine de personnes étaient présentes à cette rencontre qui avait pour but de présenter la nouvelle programmation, le bilan annuel et les changements apportés aux règlements généraux. À la période de questions, la plupart des prises de parole reflétaient un malaise sur ce dernier point.
C’est que l’organisme a restreint le privilège de devenir membre uniquement aux 8 administrateurs sur son conseil d’administration. Les assemblées générales annuelles se font désormais sans public, les membres sont désignés à l’interne et les documents, comme les procès-verbaux et les règlements généraux eux-mêmes, ne sont plus transmis aux citoyens ni aux journalistes qui le demandent.
La présidente de CD Spectacles, Geneviève Milot, défend la légalité de ces nouvelles orientations en faisant référence à un avis juridique, rédigé tout récemment par l’avocate et membre sortante de l’organisme, Monia Minville.
N’empêche, celui qui s’est impliqué à l’époque comme co-président de la campagne de financement de la salle, Évangéliste Bourdages, perçoit ce changement de cap comme un « outrage à la démocratie ».
Le citoyen, Guy Minville, avoue que cette attitude de « fermeture » qu’il qualifie d’extrême est venue le « chercher profondément ».
L’organisme souligne que la politique de recrutement des administrateurs est en cours de rédaction et se dit ouvert à améliorer les choses en fonction des commentaires reçus.