Le monde agricole gaspésien tente une diversification vers le marché des grains bios sans gluten.
Traditionnellement, la production agricole dans la région se concentre surtout dans les industries bovine, laitière et acéricole.
Toutefois, les prix offerts aux producteurs pour le chanvre, l’avoine nue et le sarrasin sont généralement de 30 % plus élevé en moyenne que pour les grandes cultures.
Par exemple, les producteurs de chanvre peuvent espérer obtenir 2650 dollars la tonne, 950 pour le sarrasin.
Et, à la fin de l’automne qui arrive, la présidente de Verreault Navigation, Denise Verreault, lancera les opérations de la Minoterie des Anciens, en Haute-Gaspésie, pour transformer en farine les grains bios et sans gluten.
L’entreprise transformerait 1000 tonnes par année.
En appui au projet, l’Union des producteurs agricoles offre du soutien technique à ses membres qui seraient intéressés à se convertir à ce type de production pour approvisionner la minoterie et profiter de la croissance de ce marché à l’échelle internationale.
Agent de développement pour la Fédération de l’UPA Gaspésie-les Îles, Stéphane Day soutient que ce marché est en pleine explosion :
Coordonnatrice de la mise en place de cette nouvelle filière, Sarah Charland-Faucher explique que pour le moment, le projet vise l’échelle locale :
Environ 1 % de la population souffre de la maladie de coeliaque et doit se limiter à la consommation d’aliments sans gluten.