Le décès de 6 baleines noires, depuis le début de leur migration annuelle dans le golf St-Laurent en mai, sème l’inquiétude chez les scientifiques.
La biologiste spécialisée, Lyne Morissette, membre du Consortium de la baleine franche de l’Antlantique du Nord, dit que ça représente plus d’un pour cent de la population mondiale de l’espèce en voie de disparition. Elle croit que le grand nombre de carcasses à la dérive au large des Îles-de-la-Madeleine, ces dernières semaines, est peut-être dû au fait que leur présence dans le Golfe est elle-même relativement nouvelle.
L’empêtrement dans les filets de pêche, une cause habituelle de décès des baleines, semble à être écarter dans le cas présent, souligne Lyne Morissette. Elle dit que la collision avec des navires, ou les changements de l’écosystème qui affectent la distribution de leurs proies, sont donc des hypothèses à explorer.
Lyne Morissette espère qu’on pourra y lever le voile sur ce qui plonge actuellement ses membres en plein mystère. En 2015, une baleine noire avait été retrouvée dans la Baie-des-Chaleurs.
La prochaine réunion annuelle du Consortium de la baleine franche de l’Atlantique du Nord se tiendra à Halifax, le 22 octobre.