À moins d’un revirement majeur, les parents d’enfants, qui fréquentent un CPE, pourraient devoir composer avec des moyens de pression à la fin février.
C’est ce qu’affirme la directrice générale du Regroupement des CPE pour l’Est-du-Québec Gaspésie-les-Îles, Hélène Blanchet. Le Réseau des Centres de la petite-enfance du Québec a dû composer l’an passé avec des coupures de 74 millions.
Le réseau pourrait faire face à de nouvelles coupures cette année encore. Il est impossible d’obtenir une confirmation exacte du gouvernement, mais le chiffre qui circule est de 46 millions.
La directrice affirme que les impacts de nouvelles coupures seraient très importants et le service direct à l’enfant serait touché. Devant l’impossibilité d’obtenir des réponses exactes du gouvernement, Hélène Blanchet confirme que l’heure est à la mobilisation et des moyens de pression progressifs sont envisagés.
Dans un premier temps, les parents sont invités à signer une pétition :
Si rien ne bouge après ces moyens de pression, des fermetures de CPE sont envisagées :
Comme le processus menant à une fermeture d’un CPE est très laborieux, Hélène Blanchet ajoute que les parents seront avertis d’avance advenant une coupure de services.