Un autobus nolisé avec une délégation gaspésienne à bord est cette semaine en mission urbaine de recrutement auprès des futurs travailleurs de la santé.
Chapeautée par la Stratégie Vivre en Gaspésie, la délégation propose quelque 200 postes qui sont à pourvoir dans le réseau public actuellement, en plus de ceux qui seront disponibles avec les départs à la retraite prévus dans les prochaines années.
Ayant revêtu des sarraus blancs pour se distinguer visuellement, l’équipe rencontre des étudiants universitaires. Mercredi, elle est à l’Université de Montréal pour présenter les opportunités qu’offre la Gaspésie aux futurs intervenants en psychologie, travail social, dans le domaine des soins infirmiers, en ergothérapie et en orthophonie.
Jeudi, l’opération se reproduira à l’Université du Québec à Trois-Rivières puis à l’Université du Québec à Rimouski le lendemain. La mission s’étend du 4 au 7 décembre.
3 agents du département des ressources humaines du Centre intégré de santé et de services sociaux de la Gaspésie font partie de la mission avec une équipe de représentants de la Stratégie Vivre en Gaspésie et une infirmière clinicienne pour parler de son expérience. Ce programme lutte contre la décroissance démographique dans la région.
Christine Blanchette, agente de recrutement, note que de contrats de travail à temps complet sont offerts par le réseau de la santé en Gaspésie. La délégation fera donc valoir cette qualité de postes qui sont disponibles et la qualité de vie aussi qui distingue la région. C’est la première fois, selon elle, qu’une opération de recrutement vise un secteur d’activité spécifique :
Christine Blanchette aimerait combler de 5 à 10 postes par cette mission-ci. Le budget pour cette offensive est de 10 000$.