Une dizaine de militants environnementalistes ont demandé mercredi soir à la MRC de La Côte-de-Gaspé d’appuyer leur revendication pour la tenue d’un BAPE sur l’ensemble de la filière des hydrocarbures.
Plusieurs personnes ont pris la parole à la période de questions pour signifier aux élus qu’il est primordial pour eux de se baser sur des consultations publiques et sur de l’information fiable avant de décider d’appuyer un projet d’exploration de gaz ou de pétrole.
Le Camp de la rivière avait déjà critiqué le fait que la MRC avait résolu en juillet de recommander la poursuite de l’exploration pétrolière de Pétrolia à Bourque, sans toutefois connaître l’opinion de la population ni les détails des travaux.
Devant ces requêtes, la préfète Délisca Ritchie-Roussy a assuré qu’elle demanderait à rencontrer les ministres Arcand et Heurtel, sans pour autant retirer son appui.
La porte-parole de Tache d’huile, Nastassia Williams, demande également que la MRC se positionne pour imposer un moratoire sur toute activité d’exploration pétrolière ou gazière, le temps qu’un BAPE soit tenu.
De plus, selon les interprétations du porte-parole d’Environnement Vert Plus, Pascal Bergeron, basées sur des documents qui n’ont pas été rendus publics, Pétrolia aurait fait des tests de fracturation, cet été à Bourque. Le directeur des affaires publiques et gouvernementales chez Pétrolia, Jean-François Belleau, dément ces affirmations.
Au ministère de l’Environnement, on confirme qu’aucune demande de permis pour des tests de fracturation n’a été demandée ni aucun permis d’émis.
Par ailleurs, Pétrolia s’engage à respecter la trêve de 4 mois que Junex a négociée avec les Micmacs.