Le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN) a omis de sanctionner Pétrolia, il y a 5 ans, malgré les recommandations de ses inspecteurs.
En 2012 et 2013, 3 rapports d’inspection concluaient que la compagnie n’avait pas informé le ministère avant de suspendre ses activités à Tar Point 1 et à Haldimand 1 et 2.
Le règlement sur le pétrole, le gaz naturel et les réservoirs souterrains de la Loi sur les mines prévoit des amendes allant de 3000 $ à 600 000 $ dans de tels cas. Le retrait du permis peut même être envisagé dans certaines situations.
Le porte-parole du ministère, Nicolas Bégin, s’explique mal qu’il n’y ait pas eu de suite aux rapports. Une enquête interne est d’ailleurs en cours.
Pour le directeur des affaires publiques et gouvernementales chez Pétrolia, Jean-François Belleau, les puits n’ont toutefois jamais été fermés temporairement, contrairement à ce qu’avancent les inspecteurs dans leurs rapports.