Médias tenus à l’écart et sites de triage embourbés

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Les activistes à Listuguj poursuivent le blocus.

Ils se refusent maintenant à commenter l’évolution du dossier dans les médias.  Au nombre de 3 sur les lieux, ils ont interdit, samedi, la présence de journalistes à proximité, les confinant à demeurer à une distance d’une cinquantaine de mètres, à l’intersection de la route 132 et de la rue où se situe le feu et où sont hissés des drapeaux Mohawk.

Le blocus a été érigé lundi dernier.  En ce qui concerne la situation locale en Gaspésie, le mouvement de protestation en est donc à sa huitième journée.

Avec les jours qui s’accumulent, le président de la Société de chemin de fer, Éric Dubé, s’attend à ce que le retour à la normale ne soit pas chose simple afin de débourber les gares de triage :

Un convoi de 48 pales d’éoliennes est en attente à la gare de New Richmond alors qu’il devait partir samedi.

Le conflit démontre que le réseau ferroviaire canadien est vulnérable à ce type de moyen de pression, note Éric Dubé, qui ajoute qu’il faudra voir à une solution collectivement pour éviter ce genre de situation dans l’avenir.  Il note que la Société de chemin de fer est littéralement prise en otage, il n’a pas l’intention de se rendre de nouveau à la rencontre des protestataires à Listuguj ni de formuler quelconque demande.  «La solution est au-dessus de nous», dit-il :

 

Le président de la Société de chemin de fer souligne qu’à part se préparer avec ses clients à faire face à une deuxième semaine de blocus, les actions locales à prendre demeurent limitées.  Aucun travailleur du rail n’a été mis à pied.

 

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