Les maires de la Gaspésie, des Îles et du Bas-St-Laurent revendiquent une participation à tous les projets futurs de production d’énergie éolienne à des fins d’exportation.
C’est sous l’égide de l’Alliance éolienne de l’Est que les élus ont signifié publiquement leur demande, hier, en marge d’une rencontre sur l’avenir de l’industrie, qui se déroulait à Matane.
La Politique énergétique du Québec précise que les prochains projets éoliens seront dédiés à l’exportation sur le marché nord-américain. Les 2 régions veulent donc bénéficier de leurs retombées, mais pour se faire, le gouvernement devrait, selon elles, exiger aux promoteurs qu’ils s’adjoignent à 50 % avec les communautés locales, comme ce fut le cas lors des appels d’offres en énergie éolienne communautaire de 2009 et de 2013.
Le président de la Régie intermunicipale de l’énergie Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Richard St-Laurent, explique qu’il y a une opportunité à saisir.
Le gouvernement a déjà été interpellé plusieurs fois sur le dossier, mais ne semble pas vouloir donner suite à la demande.
L’Alliance éolienne de l’Est permet aux municipalités d’investir dans les projets éoliens et d’en recevoir une partie des profits. La région de la Gaspésie-Les-Îles est partenaire dans 3 parcs, dont deux avec l’Alliance. Ils représenteront des revenus annuels de 4 millions de dollars, lorsque le parc de Saint-Mathieu sera prêt.