L’Institut Maurice-Lamontagne se porte en faux contre une publication du journal Les Affaires laissant planer un doute sur la pérennité des populations de homard nord-américain.
Le journal québécois reprend une déclaration de l’ex-président de l’Association des pêcheurs du Maine, Dave Cousens, au New York Times, selon qui la pêcherie s’effondra d’ici 30 ans à cause du réchauffement climatique.
Or, le chercheur scientifique de l’institut, Bernard Sainte-Marie, explique qu’on assiste plutôt à un changement de distribution des stocks du sud vers le nord.
Le homard est une espèce qui est confortable en milieu tempéré, comme dans le golfe du Saint-Laurent.
Les régions de la Gaspésie et de la Côte-Nord profitent d’ailleurs d’une abondance nouvelle, ces dernières années, grâce à un réchauffement de leurs eaux au-delà des 10 degrés Celcius, souligne Bernard Sainte-Marie.
En revanche, une température supérieure à 25 degrés Celcius devient létale pour les homards, précise le chercheur de l’IML.
Il dit qu’au sud de la Nouvelle-Angleterre, le réchauffement pousse les larves vers le large, dans un habitat moins propice à leur développement.