Les réinvestissements du gouvernement Trudeau en sciences se traduisent par une quarantaine d’embauches en deux ans, à l’Institut Maurice-Lamontagne.
Dans la foulée du budget 2016, 19 postes ont été créés pour supporter les évaluations scientifiques, le suivi des conditions océanographiques et le développement durable de l’aquaculture ainsi que pour contrer la problématique des espèces envahissantes en eau douce.
Le directeur général de l’institut, Yves de Lafontaine, parle d’une remise à flot après les coupes budgétaires des années Harper.
Cette année, le ministre des Pêches et des Océans a annoncé un investissement d’un milliard et demi de dollars sur cinq ans dans le nouveau Plan de protection des océans.
Dix des 20 nouveaux emplois qui en découlent à l’Institut Maurice-Lamontagne sont affectés au service hydrographique, afin de combler les lacunes de cartographie du passage du Nord-Ouest que facilitent les changements climatiques.
Dans le cadre du Plan de protection des océans, les nouveaux chercheurs de l’Institut Maurice-Lamontagne auront aussi pour mandat de réduire les risques d’impact de la navigation sur les mammifères marins et d’affiner la modélisation des courants pour mieux cibler les interventions en cas de déversement de produits toxiques dans le golfe et l’estuaire du Saint-Laurent.