L’Institut de recherche en économie contemporaine (IREC) a déposé son rapport brossant un portrait de l’industrie des pêches en Gaspésie.
Réalisé à la demande du Regroupement régional des MRC de la Gaspésie, ce rapport vise à nourrir la réflexion des élus de celles-ci quant au rôle qu’elles pourraient occuper pour soutenir l’industrie des pêches qui fait face à de nombreux défis.
L’étude menée par le chercheur Gabriel Bourgault-Faucher de l’IREC, brosse un portrait socio-économique hautement détaillé des pêches et de l’aquaculture commerciales dans chacune des cinq MRC de la péninsule gaspésienne. Le but étant de bien comprendre l’état de la situation actuelle et d’identifier des pistes de développement pour les années futures.
Selon Gabriel Bourgault-Faucher, l’industrie des pêches est à l’heure des choix :
Déclin de la crevette nordique, des poissons pélagiques et de certains poissons de fond, modifications dans la chaîne alimentaire, présence des baleines noires et des phoques sont autant de preuves de la perturbation des écosystèmes. Une réalité à laquelle les travailleurs de la pêche ne pourront échapper et qui aura de plus en plus d’impact dans le futur.
L’autre vulnérabilité relève du type de pêche pratiquée alors que l’ensemble de l’industrie repose sur deux espèces, soit le crabe des neiges et le homard d’Amérique qui sont tous deux essentiellement destinés au marché américain.
Face à ces constats, le chercheur préconise la diversification tant des captures que des activités de transformation et propose certaines pistes de solutions :