Le Réseau FADOQ et le Conseil pour la protection des malades font valoir que les soins médicaux et infirmiers à domicile représentent la solution pour libérer des lits et réduire la pression sur les hôpitaux.
Ils demandent aux différents partis politiques de prendre des engagements clairs pour instaurer rapidement plus de soins à domicile aux aînés.
La présidente du réseau FADOQ, Gisèle Tassé-Goodman, vante les mérites des équipes de soins intensifs à domicile, appelés SIAD. Elle estime que les soins à domiciles doivent devenir ½une priorité nationale.
Pour 60 à 65 % des patients décédés qui ont été suivis à domicile, les coûts ont été réduits de 50 %.
Le président du Conseil pour la protection des malades, Paul Brunet, a exprimé son découragement à l’égard des gouvernements qui se sont succédé et qui n’ont toujours pas adopté une loi en la matière. Selon lui, il y a 4000 personnes et plus qui attendent pour un lit en soins de longue durée et entre 10 et 25 % de ces derniers sont présentement occupés par des personnes âgées qu’on pourrait libérer.
Pour Paul Brunet, il n’y a aucun doute que « soigner les personnes à domicile va régler le problème à la source ».