Le porte-parole d’Environnement Vert Plus déplore que le système actuel limite la portée des actions politiques.
Estimant que l’environnement devrait se retrouver à la tête des préoccupations des politiciens, Pascal Bergeron est d’avis qu’ils ne pensent qu’en fonction de mandats de 4 ans. Une gouvernance à courte vue, dit-il.
Comme beaucoup d’environnementalistes, il accuse les libéraux de parler des deux côtés de la bouche en matière d’environnement. Il rappelle que les libéraux sont souvent critiqués pour l’achat de l’oléoduc Trans Mountain mais les actions de Justin Trudeau pour le développement de cette industrie se poursuivent depuis 2019.
Du côté des conservateurs, Pascal Bergeron concède que le nouveau chef Erin O’toole semble à l’aise en matière de relations publiques mais ce parti demeure clairement à droite en matière d’environnement. Il apparaît aussi à ses yeux que la plateforme des néodémocrates soit un peu plus sérieuse notamment avec les cibles de réduction des GES et une certaine cohérence dans leurs prises de position environnementale.
Chez les Verts, la plateforme demeure intéressante, selon Environnement Vert Plus, mais le parti traverse une période difficile avec le leadership controversé de sa chef Annamie Paul.