L’Office des pêcheurs de crevette du Québec fait appel à l’arbitrage pour déterminer le prix de la ressource au débarquement.
Ce recours s’explique par les séances de négociation avec les transformateurs qui n’ont pas mené à une entente. Le directeur de l’Office, Patrice Element, explique que les industriels avaient déjà signifié qu’ils n’achèteraient pas de crevette avant le 20 avril. Il précise que les négociations peuvent tout de même se poursuivre d’ici la tenue d’une séance publique d’arbitrage.
Selon Patrice Element, il n’est pas impossible que certains pêcheurs décident d’aller en mer avant qu’une entente soit conclue :
L’Office des pêcheurs de crevette souhaite obtenir le meilleur prix possible considérant les coûts d’opération, dont le prix du carburant qui pourrait éventuellement augmenter. Parmi les autres facteurs, il y a les taux de captures inquiétants observés dans la zone de Sept-Îles en plus de la diminution de 8% des quotas cette année.
Patrice Element croit qu’une entente est souhaitable dans un délai raisonnable pour ne pas retarder trop longtemps le début des activités :