Des pêcheurs du sud de la Gaspésie se sentent lésés

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Diane Lebouthillier a visité les installations du Chantier Naval Forillon, à Gaspé. (Photo : Toby Germain)

La ministre Diane Lebouthillier aurait dû considérer davantage les pêcheurs réellement en difficulté pour l’attribution de permis exploratoires de pêche au homard.

Une quinzaine de pêcheurs pélagiques se sont réunis devant les bureaux de la ministre Lebouthillier de Grande-Rivière pour dénoncer que les flottilles qui ont reçu des permis exploratoires ne sont pas toutes en difficulté. Ils critiquement notamment l’obligation d’avoir une adresse de résidence entre Gaspé et Rivière-du-Loup et prétendent que ce critère leur est discriminatoire.  

Selon eux, Diane Lebouthillier aurait dû considérer davantage les pêcheurs qui sont réellement en difficulté pour l’attribution de ces permis. Le pêcheur Norbert Duguay affirme que le processus manque d’équité, car des pêcheurs bien nantis sont éligibles : 

De son côté, la ministre des Pêches et Océans dit comprendre le mécontentement des pêcheurs pélagiques, mais rappelle que plus de 200 demandes de permis ont été faites, alors que seulement 60 ont été accordés. De ce lot, 30 étaient réservés aux communautés autochtones. On écoute Diane Lebouthillier :  

 

Pour Diane Lebouthillier, le maintien d’une discussion collective va être essentielle dans le cadre de la prochaine modernisation la Loi sur les pêches. L’attribution des permis sera à l’ordre du jour, notamment en raison de l’accès difficile à la relève, tout comme la nécessité d’utiliser l’entièreté des produits marins.