Les pêcheurs de crevette et les usines de transformations en eau trouble

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Photo: Archives

L’annonce de la ministre des Pêches vendredi à Rivière-au-Renard, concernant les modalités des captures autorisées en 2024, plonge l’industrie de la crevette dans la plus sombre période de son histoire.

La diminution des quotas de crevette dévoilée par Diane Lebouthillier, soit une quantité de 3060 tonnes, était prévisible en raison de la diminution de la ressource depuis déjà plusieurs années.

Pour le directeur de l’Association des capitaines propriétaires de la Gaspésie, Claudio Bernatchez, il s’agit d’une mince consolation puisque cette décision évite l’imposition d’un moratoire.

Concernant la réouverture de la pêche au sébaste, il estime que les quotas de 25 000 tonnes permis cette année sont compréhensibles puisque des initiatives de commercialisation et le potentiel de transformation par les usines doivent être développés :

 

Pour sa part, le directeur de l’Office des pêcheurs de crevette du Québec, Patrice Element, considère que les crevettiers devront se partager ce quota ce qui finalement est très peu pour chacun de ses membres :

 

Patrice Element, se questionne également sur la présence possible de bateaux usines pour la capture de cette ressource.

 

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