Les éducatrices en CPE veulent la parité

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Le ministre de la Famille devra régler la question du traitement accordé aux éducatrices qui doivent prendre un congé forcé lorsqu’elles sont suspectées d’être atteintes de la Covid-19.

En plus des éducatrices de Gaspé, de la Baie-des-Chaleurs et Sainte-Anne-des-Monts ont réclamé mercredi matin à l’unisson une nouvelle directive de Québec.

Les éducatrices en CPE veulent être traitées comme les autres employés des services essentiels qui, pour certains, disposent d’une banque illimitée de congés liés aux absences dues à la Covid.  La partie patronale leur refuse des congés payés additionnels aux congés de maladie de base lorsqu’elles sont retirées du travail, le temps de recevoir le résultat d’un test de dépistage de la COVID-19.

Conseiller syndical à la Fédération de la santé et des services sociaux de la CSN en Gaspésie, Guillaume Dionne, note que les éducatrices pourraient se retrouver sans vacances au cours de l’année :

 

Le problème est généralisé à l’échelle nationale puisque la directive d’utiliser les banques de congé de maladie et toutes autres banques de congés des travailleuses en congé préventif provient du ministère de la Famille.  Les CPE ne font qu’appliquer l’avis du gouvernement, souligne Guillaume Dionne :

 

Les négociations s’amorcent sous peu sur cette question.  Elles réuniront à la même table les syndicats, les associations patronales et le ministère de la Famille.

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