Le gouvernement du Québec lèvera les contrôles routiers lundi en Gaspésie, tel qu’initialement prévu, et ce, malgré les demandes répétées du directeur de la Santé publique de la région d’attendre encore quelque temps.
Les dernières discussions de samedi entre le Dr Yv Bonnier-Viger n’ont pas réussi à faire changé d’idée le gouvernement du Québec pour maintenir cette surveillance au-delà du 18 mai.
Ces points de contrôle avaient été mis en place le 28 mars dernier à la demande du directeur de la Santé publique, Dr Yv Bonnier-Viger, pour maintenir le nombre de cas de coronavirus relativement bas en Gaspésie et afin de protéger la capacité du système de santé à répondre à un trop grand nombre personnes atteintes de la COVID-19.
Le Dr Yv Bonnier-Viger affirmait encore à la fin avril qu’ouvrir trop rapidement la région pourrait faire augmenter le nombre de personnes infectées et risquerait de faire perdre le contrôle de la situation. C’est pour cette raison qu’il recommandait d’assouplir graduellement les mesures de restrictions.
De plus, la demande vendredi du conseil d’administration du CISSS de la Gaspésie, de prolonger de deux semaines les contrôles routiers en raison de plusieurs craintes, n’a pas été suffisante pour faire changer d’idée Québec.
Le C.A. du Centre intégré de santé et des services sociaux précisait notamment que la situation de la région métropolitaine est préoccupante et que 75% des touristes qui viennent en Gaspésie proviennent de ce secteur.
L’organisme mentionnait également sa capacité restreinte de lits d’hospitalisation et du nombre de travailleurs de la santé dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre pour appuyer sa prise de décision.