Les environnementalistes applaudissent le dépôt de la loi 21, mais réclament des amendements concernant les indemnités accordées aux entreprises.
Plusieurs groupes environnementalistes affirment d’une même voix qu’après plusieurs années de mobilisation, le Québec est enfin sur le point de mettre un terme aux velléités de cette industrie du siècle dernier. Les groupes soulignent que le gouvernement fait un pas important dans le sens exigé par l’urgence climatique et par la population, et rappellent qu’il n’y a jamais eu d’acceptabilité sociale pour les forages de pétrole et de gaz au Québec.
Cependant, ils réclament également que la fin de l’exploitation des hydrocarbures au Québec se fasse sans que des fonds publics soient octroyés aux entreprises pétrolières et gazières. Les groupes insistent pour que la facture liée à la fermeture des puits et à la restauration des sites ne soit pas laissée aux contribuables. Le gouvernement prévoit en effet payer 75 % des frais relatifs à la fermeture définitive des puits. Cet argent doit plutôt servir à la transition énergétique, selon Pascal Bergeron d’Environnement Vert Plus.
Pascal Bergeron salue quand même le courage politique de la CAQ qui s’est par le passé montré ouvertement propétrole. Il s’agit d’un revirement surprenant.
Pascal Bergeron ajoute quand même que les environnementalistes demeureront vigilants dans ce dossier.